4x09 - Kill Shot

1ère diffusion US : 21 novembre 2011
1ère diffusion FR :
Score : 10,85 (Foutu foot ) 11,7 sur la part des 18-49 (cible privilégiée des annonceurs)

Guest stars : Alexis Carra (Julie),
Michael Dorn (Carter Burke),
Tony Elias (Chris Nunez),
Christina Ferraro (Sarah Vasquez)
Troy Winbush (Marcus Ford).

Vidéo promotionnelle :



Photos promotionnelles ici


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Je ferai mon commentaire une fois que j'aurais revu l'épisode, ça mérite

Edit : après avoir revisionné l'episode, voici mon compte rendu (c'est plutôt un recap avec mes idées en fait lol)

Alors déjà, dès le début on sent que ça va être Beckett-centered … On a droit au rappel sur le fait qu’elle soit toujours en rééducation physique, et puis le sniper nous ramène directement au final du 3x24 et à ses difficultés à gérer le choc dans le 4x01 ! Les bases sont posées, on peut attaquer l’épisode !

La scène dans la morgue est super cute ! Espo et Lanie qui font tout pour protéger Beckett et que ça ne lui rappelle pas son propre shooting en évitant à tout prix le mot « sniper » … Malgré la rupture, ils s’associent pour le bien être de leur amie, c’est vraiment chou !
« You don’t have to avoid that word » et puis Castle qui balance le « Even I noticed » … Et oui, c’était pas subtile, meme si l’intention y était ! 
Et puis le « did she feel it ? » … De nouveau elle compare la victim avec son propre cas, où on sait qu’elle, elle l’a senti !

Après on a droit à la cicatrice de Beckett, et c’est vraiment à partir de ce moment là qu’on sent que ça va basculer et devenir un peu plus dramatique dans l’épisode. En effet, 2e mort, et ce coup ci Beckett commence à agir bizarrement, dès qu’elle voit un reflet lumineux, comme il y a eu au cimetière quand elle s’est fait tirer dessus. Elle essaye de cacher le fait qu’elle est perturbée, mais dès qu’elle entend la sirène elle se jette à terre. Beckett ne va définitivement pas bien !

Castle essaye de la rassurer en disant que c’était juste un reflexe dû à la surprise, et que ça aurait pu arriver à n’importe qui, et fidèle à elle-même, elle répond « je ne suis pas n’importe qui » et s’emporte contre lui. Elle ne veut pas d’aider, et surtout pas de celle de Castle car ça serait lui prouver qu’elle a des faiblesses et qu’elle se rappelle du tir.
Ryan vient la voir avec une piste et elle se barre du commissariat sans répondre. On sent qu’elle doit vraiment être mal pour en arriver à de telles extrémités, elle le bourreau de travail qui gère tout –et surtout ses émotions- no matter what ! Quand j’l’ai vue partir j’me suis dit tout de suite qu’elle allait chez le psy, et je ne m’étais pas trompée !

J’aime définitivement ce psy ! « I NEED to be ok ! » “it’s not always a choice, Kate […] this case is going to bring up issues, issues you still haven’t deal with” […] “I don’t have time to get all weepy over a couple of scars … there’s gotta be a pill out there”. Elle est prête à prendre des médicaments pour éviter de flipper, du moment que ça peut lui éviter de devoir gérer ses problèmes … C’est flippant venant d’elle !

Malgré toute l’ambiance pesante, Castle arrive quand même à balancer un trait d’humour avec son « I worried about Beckett should I be ? She never snapped at me like that before … » puis voyant le regard d’Espo “… and meant it”.
Et puis grâce à Espo, je pense que Castle va commencer à se poser des questions, suite au fameux “at least, she doesn’t remember it” “or she doesn’t wanna remember … it’s easier to just keep it in a box» (tout comme le “I love you, Kate” )

Le coup des p’tits personnages en papier, j’ai trouvé ça intéressant, ça m’a un peu rappelé le coup des balles gravées dans le double épisode de la saison 2

Ensuite, Beckett retourne au commissariat, et la décidément rien ne lui sera épargné … Elle se fait bousculer de partout, y’a plein de monde qui court … Pas génial quand on est déjà en mode perturbé et puis y’a du nouveau sur l’affaire, faut aller sur le terrain, mais elle n’est pas prête ! Heureusement, Castle est là, a bien compris qu’elle était complètement down et lui sauve la mise « maybe it would be better for us to hung back here, just prep for the interrogation… ». Ouai, effectivement, vu l’état de ta partenaire ça serait mieux !

Beckett pète de nouveau les plombs pendant l’interrogation « how it’s like to play God ? To destroy someone’s life ? » là encore, elle parle aussi bien pour elle-même que pour les victimes. Et Castle dérape « he’s not gonna talk to us after the way you went after him » ouille ouille ouille … C’était pas le moment de dire ça ! T’es vraiment suicidaire mon pote ! Et comme prévisible, Beckett explose «So what are you trying to say ? That I screwed up ?” … Une fois n’est pas coutume, c’est Espo qui sauve la situation en proposant un bad cop / good cop … Heureusement qu’il est là lui !

Et après, tout une symbolique qui s’écroule … Castle lui ramène un café, et ELLE REFUSE… ELLE REFUSE un café quoi ! C’est un drame qui se joue si le café n’est pas partagé, moi j’vous le dis tout net !

« we gonna catch that guy » « yeah … like we caught the guy who shot me ». Malgré les séances chez le psy, elle arrive pas à passer outré (et on la comprend). Pourtant, on pourrait penser qu’elle ne se sent plus forcément en danger dans la mesure où si le gars voulait vraiment qu’elle meure, ça fait des mois qu’il aurait retenté sa chance, mais ce cas la replonge tête la première dedans … Et elle finit par tomber au fond du gouffre : alcool, paranoïa, blessure, tout y passe, et elle fait vraiment peine à voir !

Ah et of course, Alexis est un génie en art, sinon ça serait pas drôle lol. Grâce à elle, on sait à quoi correspondent les p’tits bonhommes en papier !

Le comportement de Beckett est assez poignant aussi quand la fille du 3e tir panique sur son brancard. Elle hyperventile et flippe aussi puis finit par se barrer en courant pour ne pas craquer en public. J’ai beaucoup aimé la symbolique du ‘je vire mon blouson, mon flingue et mon badge’ : à ce moment là, elle n’est plus la flic prétendument dure-à-cuire, mais juste une femme qui se débat avec ses peurs, ses faiblesses et qui n’arrive pas à surmonter tout ça.

Castle tire les ficelles et glisse à Espo de l’aider à gérer ses émotions. Il sait très bien qu’elle n’acceptera pas d’aide venant de lui, et en prime, il n’a jamais eu à traverser ça, il n’est donc pas le mieux placé. J’aime le fait qu’il sache s’effacer quand c’est nécessaire. Il la connait bien et le prouve tout au long de l’épisode.

Et donc pour en revenir à ça : Espo mon héros :wub :
« What is that ? » « the rifle that shot you » « you are way out of line, what the hell are you doing » Kate … Shut up et écoute le, il t’aide !! “this guy, he’s damaged goods” “so am I” OMFG, elle le reconnait enfin !! Epic win pour Espo qui lui a enfin fait admettre que non, elle n’allait pas bien, mais que oui, ça pourrait s’arranger si elle se servait de ce shooting pour devenir plus forte ! Elle prend le rifle en main, acceptant ainsi le deal d’Espo, afin de surmonter tout ça. J’aime vraiment la relation grand frère / petite sœur qu’ils ont ces 2 là !

On assiste ensuite à un revirement de situation totalement inattendu : Gates demande à Castle ce qu’il a de nouveau … Il a enfin réussi à amadouer Iron Gates grâce à son idée de génie sur les p’tits bonhommes en papier, depuis elle lui fait confiance, et il fait partie de la team du 12th . Il était temps :hu :

Petit passage ensuite au café pour découvrir que les victimes sont choisies en fonction de leur reussite sentimentale, sociale ou professionnelle (ça donne envie hein ?). La dessus Beckett arrive, dégaine un sourire super cute à Espo en remerciement afin de lui comprendre qu’elle est réellement ok cette fois, et indique que le sniper avait un handicap à la jambe.

La sœur du sniper arrive et nous balance un merveilleux « you can’t give help if someone won’t take it ». Castle matte directement Beckett dans le genre « n’est-ce pas ??? »
Après avoir trouvé la ribambelle de p’tits bonshommes, et avant l’assaut final, Castle se met de nouveau en retrait « I’m more useful here. You got this ». Il ne veut toujours pas la brusquer. Elle est pourtant en grande forme notre Beckett ! Une fois en bas de l’immeuble, elle balance ses ordres comme à son habitude, toute son autorité retrouvée !

Mais n’empêche j’me demande toujours un truc … Comment se fait-il que les officiers se baladent toujours par troupeau de 3 ou 4, alors qu’elle, elle se retrouve toute seule hein ? lol
Bref, tout le dialogue entre elle et le sniper est juste énorme aussi. C’est la 1ère fois qu’elle parle du shooting à quelqu’un (autre que le psy on suppose), et en général quand elle fait ça, c’est qu’elle est officiellement prête à passer à autre chose.

Le dialogue avec Castle est intéressant aussi. Il lui fait comprendre qu’elle n’a pas été elle-même pendant cette enquête, qu’il s’est mis en retrait exprès, et que c’est à elle de lui faire signe quand elle sera de nouveau ok. Elle le remercie et on a droit à notre fameux « Always » qu’on avait pas entendu depuis un moment !

Et pour finir, encore une scène chez le psy (ils ont compris que j’adorais ces scènes je crois, je suis gâtée !)… On retrouve ce qu’elle avait déjà expliqué dans les saisons précédentes : elle a laissé l’affaire de sa mère diriger sa vie, et sans ça, elle ne sait plus qui elle est et a peur d’avoir le sentiment d’abandonner sa mère en passant à autre chose, en essayant d’évoluer différemment. Mais le psy est fort « the only person you can let down is yourself » : ce ne sont pas les morts et les cicatrices qui nous définissent !

Et la fin en apothéose : « how am I supposed to let it go ? » “I can help you … But the question is, are you ready ?” “yeah, I think I am”
Si ça c’est pas beau les amies !!! ELLE EST PRETE, ELLE EST PRETE !!! Et puis comme je suis optimiste, dans le 4x01, elle dit à Castle qu'elle sera prête pour une relation sérieuse quand elle aura laché prise sur l'affaire de sa mère ... J'ai envie de dire, le moment se rapproche donc

Pour conclure, c'est un épisode plus psychologique que d'habitude, et j'trouve que ça fait du bien ! Ça change, et puis j'aime les ambiances sombres ... Et puis honnêtement j'attendais le pétage de plomb de Beckett depuis un moment, donc j'suis contente de voir que ça a été fait (et même très bien fait !).
Et ce que je trouve super dans ce début de saison, c'est qu'ils mettent beaucoup plus en avant les perso autre que Castle et Beckett ... dans le 4x04 on a eu droit à un excellent Ryan, dans le 4x08 et le 4x09, une Gates beaucoup plus présente, et dans le 4x09, un Esposito super protecteur ! Ca casse la dynamique habituelle et j'trouve ça osé et super efficace, donc j'en redemande

Alors, je commence par la scène qui m'a le plus plu de tout l'épisode, et qui est sans aucun doute l'une de mes scènes préférées toutes saisons confondues : celle où Esposito donne l'arme à Beckett. Magnifique. La performance de Stana était excellente tout au long de l'épisode, mais Jon n'a rien à lui envier dans cette scène, il joue hyper bien! Ah vraiment j'ai adoré. J'ai aimé ce partage entre "frères et soeurs d'armes", ça sonnait tellement vrai. Et puis les larmes dans les yeux d'Espo, celles qui coulent sur les joues de Beckett... c'était vraiment poignant. Et ce "you think it's a weakness, make it a strengh" me parle au plus haut point.

J'ai beaucoup aimé les regards échangés entre Espo et Castle, Ryan et Castle, Lanie et Espo et Castle, bref.. tout le petit monde de Beckett qui s'inquiète pour elle. Si personne ne l'attaque de manière frontale, on les sent tous là. Attentifs. Présents.

Castle qui laisse de l'espace à Beckett, c'était à la fois frustrant (on est tellement habitués à ce qu'il mette son grain de sel partout), et très émouvant. C'est drôle parce que je m'étais fait cette réflexion tout au long de l'épisode, du coup j'ai eu un petit instant de bug quand Beckett a remercié Castle pour cette exacte raison. Donc émouvant je disais, parce que oui, c'est pas du tout le "mode opératoire" de Castle. ça demande beaucoup de compréhension de la part de quelqu'un d'aller à l'encontre de sa propre nature pour aider le mieux possible l'autre. On voit bien combien il est soulagé à la fin lorsqu'elle le remercie de lui avoir laissé de l'espace. Il avait besoin de cette reconnaissance : "ah au moins elle a vu, elle a compris ce que j'ai fait pour elle". C'était peut-être inconscient, mais son sourire en dit long je trouve.

Evidemment moi qui adore disséquer la psychologie des personnages, et en particulier de Beckett, j'étais aux anges durant cet épisode. Je ne suis pas très familière du syndrome post-traumatique, mais pour ce que j'en sais, je trouve que ça a été très bien amené. J'ai bien aimé le fait que Beckett arrive à se reprendre suffisamment pour réussir à bosser sur l'affaire, et ce grâce à Esposito, mais qu'à la fin, elle se rendre compte que tout n'est pas réglé, qu'elle a encore du chemin à faire, et tant de blessures à soigner... j'ai trouvé cette scène chez le psy très convaincante et très touchante. A cause de l'émotion de Kate, mais aussi à cause du discours du psy. Je trouve qu'il parle "vrai" et ça correspond bien à Beckett.

Donc, un épisode un peu différent, moins "prenant" peut-être au niveau de l'affaire. Un sniper qui tire à l'aveugle, c'est quand même flippant à la base. Mais j'aime ce choix des scénariste de creuser vraiment en profondeur la psychologie des personnages, et j'aime ces retours à des évènements passés, je trouve que ça donne de la crédibilité aux personnages et à la série en général.

Ah et sinon j'ai littéralement a-d-o-r-é le concept des petits personnages de papier. Peut-être pas hyper important au niveau de l'intrigue, mais tellement symbolique.



EDIT : j'ai réfléchi (et lu) entre temps alors je rajoute quelques autres réflexions, notamment sur la crédibilité de la disparitions des symptômes du PTSD après l'une des meilleures scènes de tous les temps la scène avec Esposito :

Beckett a pour leitmotiv "sois forte". Je pense qu'au moment où le psy lui dit qu'il ne peut trop rien faire, que ça va prendre du temps, qu'elle doit reculer, c'est insupportable pour elle parce que ce serait montrer ses faiblesses. Impensable. C'est aussi une personne introvertie, qui ne parle pas de ce qui la touche, qui partage difficilement ses émotions, donc on peut raisonnablement penser que lorsque ces crises d'angoisses la prennent elle se sent totalement démunie, totalement seule. Lorsque Esposito lui dit qu'il est passé par là, qu'elle va mal et qu'elle en a le DROIT, j'imagine que ça apaise pas mal de choses : elle se sent comprise, elle n'est plus toute seule, ce qu'elle vit est normal. De plus Esposito va bien, ce qui délivre le message qu'on peut s'en sortir. En plus il trouve les mots exacts : "you think it's a weakness, make it a strengh", totalement dans la problématique de Beckett. Je pense que ce qu'il lui dit à ce moment-là, ça lui parle vraiment. Et puis, il lui donne l'arme. Et Beckett, c'est quelqu'un qui est dans l'action, le fait de FAIRE quelquechose concrètement ça doit l'aider aussi.

Tout ça me fait penser qu'il est parfaitement crédible qu'elle se remonte suffisamment pour pouvoir continuer l'enquête. Après, pour ma part, j'ai compris que rien n'était joué à ce niveau-là. Au contraire, dans la scène de fin chez le psy, elle en parle, elle dit que ça a toujours été là. Cette affaire avec le sniper est un catalyseur qui fait sauter le bouchon, elle ne peut plus gérer et les symptômes du PTSD éclatent au grand jour. Pourtant ils ont toujours été présents, et le sont toujours. Elle va devoir bosser dessus, clairement.

Quant au fait qu'elle reparle, encore, du meurtre de sa mère, ça ne m'a pas non plus parut déraisonnable. Souvent quand on prend conscience d'une difficulté, on se rend compte de plein d'autres choses non? On fait des liens qu'on avait jamais fait quand on se met à en parler. Et puis certaines difficultés ne sont que des symptômes qui masquent quelquechose de plus profond. L'histoire de ce meurtre, c'est un fil rouge de la série, et pour ma part je trouve hyper intéressant qu'il s'étale sur autant de saisons. J'aime bien l'idée qu'au lieu de voir changer les personnages pour amener du renouveau comme dans d'autre séries, ici on les dévoile de plus en plus, du coup on les comprend de mieux en mieux.

Un petit mot pour Castle aussi. Je trouve que le "always" avait valeur de : quoi qu'il se passe pour toi, je suis toujours là, quelque soit ce dont tu as besoin, je peux apprendre à le faire. Et, à mon avis, ce n'est pas un hasard si on voit la scène chez le psy juste derrière. C'est plus facile d'oser changer quand on sait que certaines choses ne changeront jamais, ça sécurise. Alors Beckett lui doit une centaine de café, voilà sans doute sa façon de les lui offrir : être prête à devenir plus que ce qu'elle est, pour pouvoir s'engager avec lui dans une vraie relation, et non pas avoir un pied toujours dehors comme avec les autres.

OH. MY. FUCKIN'. STANA. KATIC.

Voilà, commentaire plus constructif demain, là je suis encore sous le choc...

EDIT: Bon, va essayer de faire un commentaire construit après un épisode comme ça…

Le début : une scène normale, qui tourne vite à l’horreur quand la jeune fille se fait tirer dessus… ce qui forme un sacré contraste avec la scène suivante, où Castle et Beckett se taquinent gentiment, tout en nous rappelant que Beckett n’est pas encore à 100% de sa forme….

J’ai aimé le fait qu’elle touche machinalement sa cicatrice quand elle voit où la victime a été touchée. Elle se met à sa place, et… brrr, je sais pas, mais ça m’a fait de l’effet

Espo et Lanie qui se font griller à la morgue en essayant de protéger Kate, j’adore
‘Hey guys, you don’t have to avoid the word on my account !
-What word ?
-Sniper
-Even I notice’ :biglaugh : faut bien avouer que c’était pas super discret hein

Et Kate qui demande si elle a souffert, elle se met vraiment à la place de sa victime (je sais, je me répète :P ), encore plus que d’habitude, parce qu’elle sait exactement ce que ça fait, et qu’elle sait que ça aurait pu être elle, à la place…

Ah… Beckett en soutif… j’en reveux bien encore dans la série (oui, la scène est censée être dramatique mais que voulez-vous, on ne se refait pas ) Mais là, on voit qu’elle commence à lâcher prise et qu’elle ne va pas bien, qu’elle a toujours une trouille monstre…

Ce qui est confirmé avec la scène suivante, où elle sursaute à un claquement de portière, où chaque reflet dans une vitre lui fait croire qu’un sniper est planqué derrière, et qu’elle se fout à terre en entendant l’ambulance (là, j’avoue, j’ai éclaté de rire^^)

Et de retour au commissariat, on voit qu’elle craque complètement, et on arrive à une scène que j’adore : la première scène chez le psy…
‘I don’t have PTSD !’ cette réplique démontre bien l’emprise que Kate veux avoir sur tout. J’avais lu une phrase, dans un OS, qui résume parfaitement la situation : She won't have PTSD. She's Kate Beckett, super cop. Muse of Richard Castle. Motorcycle rider. Badass. She's one of the best cops in the city. Youngest female to make detective. C’est exactement ça. Elle veut être parfaite, ne rien laisser passer, et les PTSD ne doivent donc pas interférer. Ce n’est pas qu’elle n’a pas de PTSD, c’est qu’elle ne veut pas en avoir. Et ça, ça fait une grosse différence. Et la dernière réplique du psy, ‘You’re not the only cop in the city’, l’achève je pense. On sait tous à quel point elle déteste se faire retirer une affaire. Elle décide donc qu’elle va bien et qu’elle peut gérer tout ça, ce qui n’est pas le cas…

On en revient à la question de la pseudo-amnésie de Beckett…
‘At least, she doesn’t remember…
-Or she doesn’t want to remember’ MERCI ESPO c’est vrai que c’est teeeellement plus pratique de prétendre qu’on ne se souvient de rien, n’est-ce pas, Kate? et Espo, qui est passé par là, sait quels sont les mécanismes qui entrent en jeu dans les PTSD… de toute façon, Espo, il déchire dans cet épisode

‘A thing like that? It’s just easier to keep in a box. This case might bust that box open.’ Oh Stana Katic, entendez notre prière, et faite que cette prédiction devienne vraie et qu’elle admette enfin qu’elle se souvient de tout!

La scène où on nous montre le parallèle entre Esposito qui explique comment le tireur a procédé et qu’on voit les images (je suis pas très claire, là), j’ai adoré. Et on découvre la première figurine de papier, et Espo qui se sert de son expérience de sniper pour trouver la douille… non, vraiment, j’aime.

Et ensuite, Kate qui hyperventile dans l’ascenseur. Qui est-ce qui disait qu’elle allait bien à sa scène précédente, mmmh ? Il n’empêche que Stana joue magistralement, et qu’on sent toute la détresse de Beckett, et ce blocage qu’elle a à aller arrêter le suspect…

Et l’interrogatoire… elle dérape complètement face au mec, se laissant guider par son ressenti et pas par les faits… ce que Esposito rattrape joliment en faisant le coup du bad cop/good cop… une fois encore, on remercie Javi \o/

Pétard, Beckett va vraiment mal : elle refuse un café de Castle ! Vous pouvez chercher dans toute la série, ça n’était jamais arrivé avant ! Mais Castle ne lui en veut pas, il n’insiste pas, il lui laisse l’espace dont elle a besoin…

‘We’re gonna catch this guy.
-Yeah. Like we caught the guy that shot me’
Elle ne croit même plus à l’arrestation du mec, c’est grave… et ensuite, on a la scène où elle pète une durite chez elle… elle a beau dire, elle ne va définitivement pas bien.

Alexis est un génie, mais ça, on le savait déjà n’empêche, qu’en 30 secondes elle réussit à trouver un truc que son père a cherché la nuit entière, j’hésite entre brandir mon petit panneau ‘FOUTAGE DE GUEULE’ et me foutre de la tronche de Castle parce qu’il avait juste à demander à sa fille

La scène où Beckett craque à l’hôtel, c’est ma scène préférée de tout l’épisode. Elle s’isole de Castle, se débarrasse de tout son attirail de flic, pour juste rester en tant que Katherine Beckett, la partie d’elle-même qui a le droit de craquer…

Espo, ce héros cette scène est magnifique : on sent la complicité fraternelle, Esposito qui veux aider Beckett à aller mieux, en lui montrant le flingue avec lequel on lui a tiré dessus… les larmes dans leurs yeux respectifs… gniiiiiiiiiiiiih
‘You think it’s a weakness ? Make it a strength’

Hey, c’est moi ou Gates a intégré Castle à l’équipe ? Ou alors elle fait ça parce qu’elle voit bien que Beckett n’est pas vraiment au top… enfin bref, j’aime bien, elle l’a enfin accepté :)

Beckett, d’ailleurs, qui se retrouve que l’autre côté du canon, essayant de se mettre à la place du tireur… j’avais jamais remarqué à quel point une femme (à plus forte raison Stana) avec un fusil de sniper pouvait être hot… (oui, bon, ça va, je sais, mais on ne se refait pas ). Il n’empêche qu’elle trouve pourquoi il n’a pas tiré du toit, ils ont vraiment beaucoup en commun ces deux-là…

La sœur du sniper qui demande à Beckett de ne pas lui faire de mal… ouais, faut p’t’être pas pousser mémé dans les orties nan plus, même si c’est tentant, ce mec est un tueur, et il tue de la même manière que Beckett a été blessée, faut p’t’être pas trop lui en demander hein ^^

La ribambelle de poupées en papier, ça fait froid dans le dos, il se lance dans le meurtre à grande échelle maintenant…

J’aime le clin d’œil à Rise quand Castle dit à Beckett ‘You got this’… il reste en retrait là aussi, appliquant les conseils d’Espo, et Beckett la badass est de retour (pour vous jouer un mauvais tour… ahem ) à donner des ordres et à organiser la suite…

Et, comme le disait Dub, les uniformes se déplacent par groupe de deux ou trois, mais Becket se retrouve seule face au sniper… la télé, c’est vraiment bien fait hein

Et finalement, elle aura montré ses seins à un suspect ! \o/ (oui, c’est sa cicatrice, et oui, c’est nul, mais voilà^^)

‘I know what it feels like to be in those crosshairs. To feel the bullet burn through my chest. I know what it feels like to have my life leave my body. And I think you do too. That’s why you keep leaving those paper dolls behind, because you’re looking for somebody to help you find another way.’ Putain j’aime les parallèles qu’elle fait entre eux, l’aide qu’elle lui offre… et finalement, le sniper a été tué par un autre sniper… je dirais bien : ironique, non ?

La scène de fin au commissariat, avec Castle qui lance une critique déguisée à Beckett, et LE RETOUR DU ALWAYS

Les scènes chez le psy sont décidément les meilleures dans les épisodes… là, on peut faire un énorme parallèle avec ce qu’elle dit dans Rise :
‘After my mother was killed, something inside me changed. It’s like I built up this wall inside. And I don’t know, I guess I just didn’t want to hurt like that again. I know I’m not going to be the kind of person that I want to be, I know that I’m not going to have the kind of relationship that I want until that wall comes down. And it’s not going to happen until I put this thing to rest.’

Et ce qu’elle dit dans cette scène:
‘I’ve let it define me, drive me. It’s made me who I am, but now I want to be more … than who I am.’

Et la réplique qui tue
‘I can help you. But the question is, are you ready?
-Yes, I think I am’

En conclusion, cet épisode m’a tuée. Stana y joue magistralement, et on a une super ouverture pour le Caskett pour la suite… j’adore rentrer chez moi le week-end pour avoir des épisodes comme ça, moi^^

J’avais loupé l’intro.

Et ça sonnait le clairon pour la suite. Kate semble dés le début mal gérer la première victime, elle serre le poing au niveau de sa poitrine, se met à la place de la victime : "Did she feel it ?". A partir de là ça peut déraper. Ça n’a pas manqué.
Oh grand Dieu première scène où on la voit se remémorer le tir. Première fois où on ré-entend ce qui s’est passé au cimetière juste après le tir. Je précise "juste après" parce qu’on nous a bien gardé de montrer Kate se souvenant des trois mots de la fin. Ça sera donc pour plus tard.

Elle semble encore inquiète de l’image qu’elle renvoie. Sa maigreur, la cicatrice de l’opération mais aussi celle laissée par la balle.
Et puis commence la descente. Les bruits, les lumières, les images, les souvenirs.
Bon avant d’oublier : gros point positif c’est Lanie un chouïa plus présente notamment l’entente cordiale (ou peut-être une réconciliation dans l'air?) avec Esposito pour être là pour leur amie. Ce qui nous permet aussi d’avoir plus d’Esposito en action. C’était très bon. Fin stratège ; on apprend qu’il a lui-même baigné dans le milieu des snipers ; il cultive son rôle de grand-frère…
Par contre le placement d’objet Windows je dis ça pue. Vont quand même pas nous faire comme Bones !

Puis l’angoisse qui la dévore et sa réaction au bruit de sirène. Vous savez j’ai eu un des ces sourire mal venu : de ceux qu’on fait devant l’absurdité de la situation : c’est parce qu’il ne faudrait pas que je souris pour éviter d’avoir affaire avec la réalité : Beckett est terrorisée.
Le sourire fond vite.
La peine m’a envahit.

Au poste, il suffit que Gates prononce le mot de sniper et elle commence par étouffer. Hyper-ventiler comme vous l’avez dit.
Évidemment (enfin pas tant que ça) Beckett se tourne vers son psy pour régler le problème. J'aime quand elle fait ça. Se prendre en main.
De là je me suis demandée : que va-t-il ressortir de cet épisode ? Va-t-elle grandir ou se laisser dévorer un peu plus ?
Erreur de débutante que j'ai faite là puisqu'on nous laisse dans le statu quo… Ou presque.

Et youpi ! On a une première réaction du psy qui plisse les yeux devant la réponse de Beckett : elle continue l’affaire et ne se retire pas. J’aime ça parce que ça montre que le psy-dont-j’ai-toujours-pas-le-nom pensait être sur la bonne voie avec elle. Qu’un rapport de confiance s’était établi.
Comme vous l’avez souligné ça montre aussi que Kate est incapable de se détacher d’une affaire sans se sentir désemparer. C’est vital pour elle.
Elle se place dans l’opposition comme un défi pour prouver au psy (et à elle-même) qu’elle peut résoudre l’affaire sans son aide.

J’aime Esposito qui conseille à Castle de la laisser tranquille gérer ça à sa manière.
Et j’aime comment ses amis la sauvent : l’évitant de rentrer dans l’ascenseur (Castle qui propose de préparer l’interrogatoire) ou l’évitant de retourner en salle d’interrogatoire (Esposito qui se propose de jouer le bon flic). La protéger comme ils peuvent du monde extérieur.
Mais ils ne pourront pas la protéger d’elle. Ils peuvent bien tout tenter, ils ne pourront pas lui enlever ses souvenirs traumatisants. Elle seule le peu. Le psy lui dira.
Et même le café de Castle n’y arrivera pas ! D’ailleurs les victimes avaient toutes une addiction au café et l’achetaient au même endroit. Plutôt ironique sachant que le café est leur lien quotidien.

Puis le choc de plus en plus grand : Beckett qui plonge dans l’alcool pour oublier et la paranoïa qui monte de manière exponentielle en elle.
A un moment je me suis même demandée si elle ne plongeait pas dans l’alcool de manière malsaine, pour se remémorer justement. Mais en fait ça ne correspond pas aux scènes d’introduction, celles que j’avais loupé. Ni avec la scène de fin chez le psy.
"Why me ?" question que se pose toute victime, question qui taraude tout proche de victime.

Le retour d’Alexis qui aide son père avec toute la perspicacité dont elle est capable c’est bon. J’espère que ça prouve qu’elle a un peu mûrit vis-à-vis de l’implication de son père avec la criminelle. Mais y a pas de doute que ça va ressortir malgré tout tôt ou tard. Mais effectivement Niennaju c’est un peu gros mais c’est souvent comme ça.
En tout cas cela permet à Castle de bien se faire voir auprès de Gates ! Au point que Gates demandera : "Castle what do you have ?".

Le "Why me ?" d’Emily qui fait écho à celui de Beckett. La douleur physique que cela réveille (quand elle lui comprime le bras), la douleur psychique que cela réveille (fuite vers les toilettes). Et toujours pas de Castle en vu pour l’aider. Alors oui quand j’ai vu l’épisode j’aurais aimé, j’ai espéré qu’il vienne encore une fois l’aider mais non il est resté et restera en retrait suivant le conseil d’Esposito. Mais ça me plaît de voir Kate gérer ça sans lui. Pour l’instant.
Cette scène où elle est juste à fleur de peau, c’est magnifique. C’est juste elle. Juste comme il faut. Parfait.
Cette vulnérabilité, ça m’humidifie la cornée que de la voir dans cet état.
Elle a son badge 41319 des moments forts.

Sur initiative de Castle, Esposito apporte aide et soutien à Kate en l’accompagnant voir l’arme du tir, de son tir. Un mélange du grand frère et du compagnon d’armes. Très belle scène, tout en osmose entre eux deux : un pas en avant, un pas en arrière ; un bras tendu, un mouvement d’évitement ; des mots, des larmes… Tout ça au dessus de ce qui ressemble à une table de ping-pong.
"You think it’s a weakness ? Make it a strenght. It’s a part of you".
Encore une scène qui m’humidifie l’œil.

On a la preuve que Beckett a bien besoin de ses exercices d’étirement avec Roger, son kiné, puisqu’elle réveille sa cicatrice en tentant de monter sur le toit mais expérimente ainsi le vécu du sniper ce qui enrichit son enquête.

Ahaha ! Et la scène que j’attendais avec impatience : c’était pas des danseuses mais des troncs d’arbre ! Les tutus étaient le ciel bleu et le parquet le sable !

Puis Castle qui la laisse partir à Central Parc avec un dernier mot d’encouragement "You got this !" en échos au 4x01. Bou Diou que je les aime de nous donner ça ! C’est puissant !

Et puis encore une référence avec "put the gun down Lee."
Les sentiments qu’elle arrive à faire émerger en elle en dépit de sa peur, et l’empathie dont elle fait preuve envers cet homme malgré la situation, c’est tout elle, c’est Beckett et c’est Kate.

L’ironie de la situation voulant que ce soit un autre sniper qui abatte le premier. Elle sursaute à peine, moins terrorisée qu’au début de l’épisode. Elle sait que ce sniper n’est pas mauvais mais un ami alors elle s’approche en confiance de la fenêtre. Oui finalement un sniper ce n’est pas forcément quelqu’un qui vous veut du mal.

Une fois l’enquête résolue, on a enfin une autre réaction de la part de Castle qui est légèrement amer par ce qui s’est passé. Il est surtout amer qu’elle n’ait pas cherché son soutien.
J’ai aimé que durant l’enquête il laisse Kate faire… puisqu’il croit qu’elle ne se rappelle de rien, c’est donc pour ça qu’il lui laisse le temps et l’espace nécessaire.

Le très beau "She owes me about a hundred coffees" signifiant tant à la fois mais, c'est essentiellement l’emploi de la troisième personne pour lui faire savoir qu’il a comprit qu’elle n’était pas elle-même, en pleine possession de ses moyens, qu'il la respecte toujours autant. C’est aussi son amertume qu’elle fasse seule (oui j’aime le mot "amer" et ça s’accorde bien avec le café), celle d’avoir refusé son café et donc son (geste d’) amour, c’est enfin une réciprocité qu’il attend (ah… comme j’aimerais enfin la voir apporter un peu plus souvent le café à Castle, peut-être le verra-t-on très prochainement).

"Castle. Thank you" est-ce moi qui entend "for having my back in there" ? Ça peut paraître exagéré mais j’aime à penser que non, elle le remercie d’avoir été là pour elle : non seulement, comme elle l’exprime, de ne pas l’avoir pousser dans ses retranchements tout au long de l’affaire, mais aussi d’être une force pour elle, force dans laquelle elle a puisé face à Lee ("you’ve got this").
Je surinterprète peut-être mais je trouve ça tellement puissant !

Puis revient une autre séance chez le psy. Encore et toujours dans le clair-obscure (comme la toile du premier bonhomme en papier. La "Renaissance". Si j’ai le temps un jour je vous posterais une analyse très soporifique sur le sujet).
Elle dit qu’elle s’attendait à ce que cette affaire l’aide à aller de l’avant. Chose à laquelle moi aussi je m’attendais.
Finalement elle dit que ça n’est pas arrivé. Et là je dis y a baleine sous gravillon pour reprendre l’expression de notre amie. Évidemment que ça l’a aidé. La main tendue (armée) d’Esposito, la douceur de Ryan et la présence discrète de Castle. Évidemment !
Par contre après je suis/on est toutes d’accord avec ce qu’elle dit : ça ne concernait pas tant (enfin pas totalement) le tir qu’elle a reçu que le tir reçu par sa mère. Drôle de phénomène d’identification quand même quand on sait que bon nombre d’enfants qui ont vécu ça s’en sortent plutôt bien.
Oui évidemment on savait déjà que ce n’est pas le meurtre de sa mère, ou plus prosaïquement la mort de sa mère, en tant que tel qui la consume que ce qu’elle est et comment elle a géré et réagit.
A partir de là je pense que le travail qu’elle accomplit sur elle-même commence à porter ses fruits (preuve évidente avec cet épisode puisqu’elle a réagit à un traumatisme). Il me semble donc qu’elle est sur la bonne voie.
Je me dis donc que ce mur qu’elle veut détruire en elle, elle va l’avoir mis à mal en partie ou totalement avant qu’elle n’atteigne le Dragon. D’où ce que je disais dans le commentaire sur l’OS de Violette. De ce que je vois pour l’instant, c’est l’inverse qui va se produire.
Et quoi de mieux que de prendre les fan à contre-courant. On pense tous qu’elle ne pourra pas entamer de relation avant que ce mur intérieur s’effondre puisque c’est ce qu’elle dit sur la balançoire (4x01).
En revanche je me dis que si le B&C se concrétise quelques instants, je ne pense pas qu’il tienne très longtemps. Et j’attends au tournant le rebondissement qui fera que… à cause des secrets notamment.
En tout cas au vu de l’évolution de Kate, on s’achemine vers quelque chose de ce genre.
"I'm not gonna be able to have the kind of relationship that I want… until that wall comes down. And it's not gonna happen 'til I put this thing to rest." C’est bien ce qu’elle dit au 4x01 ? Et bien je pense qu’elle se trompe Kate. Que les scénaristes nous ont dupé. Cela va bel et bien arriver.
"I thinh it’s always been there. Deep inside since that night. I let it define me, drive me. It’s made me how I am. But now, I wanna be more than how I am" dit-elle à son psy. Avec ce trémolo dans la voix, j’adore ! Et puis ça montre à quel point elle souhaite se battre contre ce qui la bloque.
Par contre stop : je suis désolée Kate, Messieurs les scénaristes, mais "être plus que ce que l’on est" est un non-sens pour moi. Tout ce qu’elle deviendra est déjà en germe en elle. C’est un processus évolutif qui se nourrit de soi et de notre environnement. Ça ne vient pas du néant.
En tout cas Kate souhaite "être" et avoue ne pas savoir comment faire sans "abandonner sa mère" "but I don't know if I know how to do that without letting my mom down".
Bien entendu le choix des mots signifient beaucoup ("abandonner sa mère") mais je vais continuer dans mon analyse : il me paraît clair comme du cristal qu’elle va réussir avant d’attraper le Dragon. Ça aurait même plus de sens d’être forte et blindée avant d’attraper un type (ou une femme) pareil. On aurait Kate Beckett dans toute sa splendeur.
(Je précise parce que ça me paraît évident mais je l’écris sait-on jamais : je pars du postulat qu’évidemment on aura la résolution de l’affaire Johanna Beckett, fil rouge de la série, à un moment ou à un autre.)
Alors pour moi c’est scénaristiquement démontré. Elle dit à son psy être prête à être aidée par lui.
D’ailleurs est-ce à dire qu’on le verra plus lui ?
Je me pondère cependant (oui j'aime faire les pros and cons) en disant qu’entre dire être prêtre et l’être, il y a un grand pas.
J'arrête ici parce que ça empiète sur les spéculations.

Je suis très curieuse, impatiente mais anxieuse aussi de ce que la suite nous réserve.

Donc de manière globale, épisode excellent.
La façon dont l’enquête se rapportait à sa vie, comme une esquisse de son mal-être, de sa solitude et de sa terreur, c’était touchant, troublant et renversant.
Kate m’a serré le cœur. Stana m'a renversé.
Un sniper, Emily qui demande "pourquoi moi", la sœur de Lee Travis qui dit qu’il ne voulait pas d’aide, l’empathie avec le sniper…

La différence entre eux deux étant dans l’isolement qu’il réussit à créer autour de lui là où elle veut échouer dans le cercle vicieux. Toute une opposition dont le point central est la volonté.
Je m’auto-cite : "La liberté ne fait que différencier l’homme maître de lui-même de l’homme esclave ; l’esclave se perçoit toujours comme homme même si "ses maîtres" affirment le contraire. La volonté est inhérente à l’homme, la liberté est rapport est autres." Si tous deux se sont positionnés vis-à-vis des autres c’est qu’ils se placent tous les deux en Hommes libres, en revanche Kate est la seule qui exerce pleinement sa volonté.

Réflexion générale : Ils ont tous fait un fabuleux travail sur cet épisode.
Mais la réflexion qui a bercé mes deux visionnages, la réflexion qui a démarrer de commentaire et celle de fin : Stana !
La réalisation l’a aidé sur ce point mais elle m’a totalement fait entrer dans les émotions qu’elle produisait à l’écran. J'ai été transporté par ses mots, ses regards, ses gestes, ses frémissements, ses peurs, ses non-dits. Tout.
S’en resserviront-ils dans un futur épisode ? Après tout on ne peut pas effacer d’un coup de baguette magique ce genre de trauma.

Oui je suis définitivement curieuse de ce que l’avenir nous/leur réserve.

Après des analyses comme les votres et plus d'une semaine après l'épisode, je ne vais pas me lancer dans une analyse de l'épisode. Juste donner rapidement mon avis.

Comme vous, je suis impressionnée par la performance d'actrice de Stana. Elle est bluffante dans ses expressions, ses attitudes. C'est parfaitement juste, on comprend les sentiments, les ressentits de Beckett sans en faire trop.

La scène de l'ambulance quand Beckett plonge m'a fait sourire, parce que c'est vrai que ça parait un peu ridicule, mais la façon dont les 3 amis se regardent discrètement ensuite casse complètement ce ridicule: c'est très sérieux, ils ont tous compris que quelque chose ne va pas.

Ce que j'aime vraiment dans ce début de saison, c'est la part donnée aux seconds rôles, la façon dont les scénaristes nous permettent d'en découvrir plus sur les personnages qui entourent Beckett et Castle et sur les liens qui les unissent tous. Entre les équipes qui sont mixées et les intérêts portés directement sur les personnages, je trouve cette saison très intéressante. C'est, à mon avis, la meilleure façon pour une série de se renouveler et de garder de son intérêt: donner de la profondeur aux personnages secondaires. Et dans cet épisode, Esposito est clairement mis en avant. Avec succès. Il est crédible, touchant et on découvre qu'il y a beaucoup plus derrière la facade un peu légère et marrante. Et quelle meilleure façon de mettre en lumière les relations qui unissent notre équipe que de montrer à quel point ils sont présents les uns pour les autres, la façon dont ils s'inquiètent tous pour Beckett et ressert les rangs autour d'elle. Exactement comme ils l'ont fait au moment du tir, parce que, comme le dit le psy, la blessure psychologique est toute aussi réelle que la blessure physique. Et toute l'équipe en a bien conscience. Plus que Beckett d'ailleurs.

Comme vous l'avez dit, la façon dont Beckett gère -ou pas- cette enquête et ce traumatisme -dans cet épisode et dans les épisodes à venir- va avoir une claire influence sur la relation Beckett- Castle. On a donc peu de moment de ship à proprement parler dans cet épisode mais finalement c'est malgré tout lié. Beau petit moment malgré tout à la fin, avec la façon dont Castle lui répond qu'il attend sa partenaire (mon petit coeur de shippeuse voit plus que simplement l'attente dans cette affaire et son retour au commissariat; il attend vraiment Kate, il attend qu'elle soit prête à venir vers lui et a construire quelque chose avec lui) et qu'il distancie la personne qu'elle a été ces derniers jours avec celle qu'elle est d'habitude: sa façon d'accepter la situation, de lui dire qu'il a compris et qu'il ne lui en veut pas. Et le "Always" évidement

Je suis contente d'avoir eu cet épisode parce que jusqu'ici je trouvais que Beckett s'en sortait un petit trop facilement de toute cette épreuve.Enfin, je trouvais qu'on passait un peu vite sur les conséquences -autres que physique- du tir après l'épisode 1. Je suis donc contente qu'on voit que même si Castle l'a aidé à surmonter le moment de faiblesse dans l'épisode 1, les choses sont bien plus compliquées et loin d'être résolues. Elles sont mêmes, selon moi, loin d'être résolues à la fin de l'épisode. Elle a encore un sacré bout de chemin à faire mais elle est sur la bonne voie, c'est un bon début. Et elle n'est pas seule, toute sa "famille" est là.

Euh, j'aime Alexis... mais c'est un peu gros non, quand même que ce soit elle qui trouve alors que Castle vient d'y passer la nuit? on avait pas vraiment besoin d'un si gros signe pour nous montrer qu'elle va mieux, qu'elle a surmonté Ashley et qu'elle accepte un peu mieux le travail de son père avec Beckett...Je ne suis pas convaincue que même un spécialiste en histoire de l'art aurait trouvé la réponse avec un si petit morceau de tableau mais bon, bref.

J'ai beaucou aimé un tout petit passage, l'échange de regard et le "thank you" entre Esposito et Castle dans l'ascenceur. Je sais pas pourquoi mais je trouve ce passage très touchant, très révélateur de la dynamique du groupe -et de cet épisode- D'ailleurs Castle le dit bien, il demande si IL doit s'inquiéter quand elle l'envoi bouler en lui disant qu'elle n'est pas tout le monde. Pour l'équipe, Castle a une place à part aux côtés de Beckett, non pas parce qu'il n'est pas flic ou qu'il est théoriquement là pour utiliser Kate comme exemple pour Nikki mais parce qu'ils savent qu'il y a beaucoup plus que cela. Et c'est intéressant de voir la façon dont cet épisode conjugue cela (la place privilégiée de Castle auprès de Beckett dont tout le monde est conscient) avec le fait que dans ce cas-là, Castle ne peut rien faire d'autre que lui donner du temps et laisser Esposito prendre ce rôle de pillier et de confort que Castle à l'habitude de jouer. Toute la dynamique Esposito-Castle est géniale je trouve.

"You can't give help if someone won't take it"... d'habitude j'aime pas ce genre de petite phrase trop facile glisser dans un épisode juste comme de par hasard histoire de résumer l'épisode ou diriger un personnage dans la bonne direction. Mais là, faut avouer que c'est bien placé et ça doit nécessairement faire écho pour Beckett... écho qu'on trouve dans sa discussion avec le psy. J'aime la façon dont elle est clairement plus détendue dans les dernières minutes avec le psy: sa position est plus déliée, ses vêtements sont moins stricts et sombre, sa coiffure surtout est moins tirée... le tout donne clairement un sensation de "liberté" qui colle parfaitement à ses mots, leur donne du poids.

Excellent épisode!!! Beaucou plus sombre et profond mais très très bien géré, comme tout ce début de saison!