6x11 – Under fire

1ère diffusion US: 6 janvier 2014
1ère diffusion FR:
Score: 8,79M

Guest stars:
Juliana Dever (Jenny Ryan)
Wendy Davis (Delia Burton)
Nicholas Bishop (Fire Chief Miller)
Jamie Harris (Adam Ferguson)

Vidéo promotionnelle:

(c'est la dèche côté promo)


Photos promotionnelles: ici
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Généralités:
J'ai trouvé que c'était un très bon épisode. Il m'a tenu en haleine de bout en bout. C'était spectaculaire, dans les deux sens du terme.
Il est divisé en deux parties. D'abord leurs plaisanteries et autres tease, c'est la légèreté en général avant d'en arriver en deuxième partie à un épisode flamboyant. C'est dans ce genre de situation que je suis bien heureuse d'être spoiler free. Même si je savais pour l'apparition de Juliana (mais bon je m'en suis pas vraiment voulu, ce bébé devait bien arriver un jour), j'avais aucune idée de la suite. Hallelujah!

Divers:
Mentionnons tout d'abord les à-côtés pas forcément identifiables du premier coup d’œil: la musique d'abord. Excellente. Notamment quand R&E sont délivrés du brasier. La voix est très belle. J'adore! Ensuite les effets spéciaux nombreux et fait avec justesse je trouve (les vitres qui ondulent avec d'exploser par exemple).

L'enquête:
J'ai très bien accroché. Je précise en dessous mais j'ai aimé le suspense qu'on nous offre. Quand bien même c'est joué d'avance. C'est donc un bon épisode. Je pèse mes mots.

Les suspects:
Je n'ai pas vu Marc Kimball "arriver". Il est passé inaperçu au début d'épisode puis après je pensais à l'inspectrice ou un type sorti de nul part mais lié au monde du feu. Les pyromanes sont connus pour évoluer dans ce monde (pompier...)
Concernant l'inspectrice Delia Burton, finalement c'est pas plus mal que ça soit pas elle, comme ça, ça me surprend mais c'était peut-être aussi trop facile le coup du coéquipier qui te donne un coup de poignard dans le dos.
Et quand Kimball - qu'on savait pas être lui encore - filme l'incendie et qu'on entend sa respiration saccadée parce qu'il prend son pied, c'est licencieux et ça fait froid dans le dos.
Adam Ferguson. Je n'ai qu'un mot: creepy. Enfin et quelques autres mots à savoir: j'ai noté qu'il avait des motifs similaires à ceux du 3XK:
- "This guy? He knew fire, knew are how it spread. See, buldings are just like people. There's a weak spot, a soft underbelly. He would find it, use it, unleash an inferno with barely any accelerant. That, is an artist"
Sa façon de rouler les "s" aussi "Plus he let me see some photos of the fires" comme s'il en salivait. Et la tête inconfortable de KB et son chat dans la gorge après ("and what other wisdom did you offer him?") m'indiquent que je suis pas la seule que ça dérange. Et quand Castle se repositionne à un moment, je pense qu'il entend aussi les similitudes, en tout cas il entend la folie de ce type.

Justement, B&C:
En première partie on a donc les plaisanteries autour de leur "wedding date" ou à propos des cherches de Castle sur l'ordinateur professionnel (la main de Beckett sur l'épaule de Castle aurait mérité d'être plus appuyée) ou la pyrophilie (si le terme s'écrit comme ça en français) – d'ailleurs notons que Kate se mordille la lèvre quand on lui apprend où trouver Milo Pavlik: elle, elle prend son pied en mettant les criminels derrière les barreaux... chacun ses vices).
Mon échange préféré certainement:
- May I suggest... "Cosmo"
- No you may not. And rather than pick a name for my kid you should pick a date for your wedding! Merci Ryan!
- Pick a date for my wedding? I was planning on bringing her!
- Really! When is that? I might have plans.
Avant d'en arriver, à la deuxième partie, avec les moments de réconforts où ils se cherchent l'autre, d'abord de manière classique (Castle qui tente des hypothèses de survit pour Ryan et Esposito afin d'apaiser Beckett) puis après un temps (dommage, je le trouve trop long ce temps) les mains (hors champs de caméra) quand Jenny et Kevin sont au téléphone, les regards désespérés et ô combien compatissant de leur part ayant traversé des épreuves similaires (le froid, les bombes, un fleuve et j'en passe) mais aussi certainement par peur, envisageant l'éventualité que ça puisse être l'autre dans ce feu (ils ont traversé tant d'épreuve qu'ils doivent se projeter dans presque toutes). Et idem, question regards et embrassades, mais en bien plus heureux, à la fin.

Face au brasier, ils sont impuissants. Beckett est souvent active, en mouvement, en réflexion. C'est son truc, elle en a besoin; là elle était liée, face à un mur de feu qui l'a rendu impuissante. Ça c'est dans les premiers instants où ils arrivent sur l'incendie et ça donne l'effet paradoxal que ça change des habitudes (dans Dreamworld elle avait une mission) et fait du bien de la voir comme ça (qu'en serait-il si ça avait été Castle à l'intérieur) mais en même temps c'est un peu chiant de les voir tout deux comme deux ronds de flan. Heureusement ça dure pas.
Comme je disais Castle essaye toujours de lui remonter le moral, se met en liens avec les services extérieurs (service qui centralise les plans d'architectes, le 12th) et elle fait le maximum en son pouvoir sur le terrain, ce qui se réduit à peu.
Pour revenir sur leur inertie dans les premiers instants de l'incendie, j'aurais pas craché sur un geste de tendresse, un besoin de contact entre eux deux (avant le coup de fil de Ryan et Jenny où je salue à eux aussi leur performance. Là on les voit affectés en cherche de réconfort).

Le 12th:
Gates en chef de service qui mobilise ses troupes. Officiers qui manifestent leur inquiétudes pour leurs camarades. C'est bien de s'arrêter de temps à autres sur eux, qu'on voit régulièrement mais en arrière plan.
Et puis Gates écoutant attentivement l'hypothèse de Castle (y participant même!) sur la présence d'une sortie de l'immeuble qui aurait été effacée des plans qu'ils ont, c'est à la fois impressionnant de par sa singularité mais également anodin dans un tel contexte. J'ai bien aimé.

Ryan &:

Esposito:
Bromance au top. Non seulement leur loyauté dans les moments durs mais également leur amitié.
La réaction émouvante d'Espo à l'annonce d'un bébé nommé "You're gonna name a white irish kid Javier?". J'ai cru voir une larme couler. Est-il plus sensible à la paternité qu'on nous l'a laissé croire? A-t-il des envies de transmettre son nom? Il ferme son bec quand Ryan réplique, sarcastique, "And you know this from your vast experience of having zero kid". Depuis Disciple et là (avec le hug Lanie/Espo et tout) les scénaristes ont-ils des projets en tête?

Jenny:
Il faut saluer la performance de Seamus et Juliana. On y croit de bout en bout. Alors c'est vrai, je suis certainement influencée par leur situation matrimoniale; je ne peux pas m'en détacher mais ils auraient pu mal le jouer. Là tout était en finesse.
Déjà c'est tellement eux de tester leur liaison téléphonique et faire le point régulièrement pour savoir qu'ils sont prêts.
Concernant leur prestation j'ai été complément séduite par la prestation de Juliana. Je relève notamment le mouvement de tête de Jenny quand elle répète le "inside en regardant incrédule vers l'immeuble (même si techniquement y a la paroi de l'ambulance). Ce mouvement de tête est admirable. Tout est non-dit. Il m'a achevé.
Plus tôt, on a Jenny qui vient sur le site de l'incendie, au plus près de son mari. Elle refuse de partir. Alors elle joue sa seule carte, elle s'adresse directement au cœur de Kate parce qu'elle sait qu'elle peut toucher sa sensibilité afin qu'elle l'autorise à rester. Par dessus le marcher une note de piano résonne à ce moment: c'est la corde sensible de Kate qui vient d'être toucher, celle de Castle qui jette un regard malheureux à Kate, et par là même, la notre. Dans cette scène on a parfaitement le dialogue sous-entendu qui se joue entre elles deux. C'est beau...
Très beaux trémolo dans la voix de Beckett quand Ryan l'appelle. Puis magnifique moment avec Jenny au téléphone et les adieux.
(Je radote et/ou manque peut-être de vocabulaire mais je ne peux m'empêcher: tout est beau.)

C'est une Sarah Grace Ryan, c'est assez joli comme prénom.
La grande question reste: est-ce un épisode qui se passe en janvier? J'ai pas réussi à trouver ou entendre de date. Parce que j'ai l'air d'insister, et c'est pas pour rien, mais dans le précédent The Good, The Bad & The Baby), on est à Thanksgiving et Ryan dit que la naissance est prévue dans un mois. Donc fin décembre. Et si, comme on l'apprend ici, Jenny a 3 jours de retard, ça donnerait toujours fin décembre.
Mais même si on est en décembre, ça change rien parce qu'on avait dit dans The Wild Rover que c'était un bébé de la St-Valentin, c'est-à-dire prévu en novembre. On est proche des deux mois de retard si on est en janvier.
Ils écoutent rien!

Quelques maladresses scénaristiques:
- Ils sont tombés dans le trou avec un vieux téléphone et son système d'appel. Le hasard fait bien les choses quand même. N'empêche on apprend un truc essentiel: que Ryan c'est un peu MacGyver.
- Pourquoi n'ont-ils pas de masque à oxygène quand ils sortent sur leur deux pieds (d'ailleurs ils sortent début)?
- Pourquoi n'ont-ils pas plus sué que ça? Est-ce par complète déshydratation?
- À la dernière seconde de l'épisode on voit au loin que le feu s'est éteint alors que 3 minutes avant, quand ils sortent du brasier, il flamboyait encore.
- Le nouveau-née a peu de sang (on en a aucune trace dans l'ambulance d'ailleurs) et a déjà les yeux ouverts.
Mais je leur pardonne parce que le reste était beau, était émouvant et simplement bon.